
D’après l’étude menée par Harris interactive, les médecines douces jouissent en France d’une bonne image pour 86 % des français. Véritable complément des médecines conventionnelles, elles accompagnent les humains et les animaux dans une recherche de bien-être, leur permettant ainsi d’élargir le spectre de solutions thérapeutiques contribuant à augmenter leurs chances d’être soulagé. En 2021, 56% des français avaient déjà eu recours à un praticien en médecine complémentaire. Mais, face à la recrudescence des praticiens, la diabolisation de ces pratiques, trouver un professionnel fiable relève parfois du parcours du combattant. Afin de répondre à cette demande croissante et à ce besoin de transparence, deux entrepreneuses ont lancé dans le Grand Est, Tibria, La plateforme de référence de professionnels en médecines douces et pratiques complémentaires.
Anxiété, stress, insomnies, dépression font partie de la liste non exhaustive des premiers motifs de consultations. Ces troubles se sont accrus suite au covid et à ses conséquences directes: isolation, perte de lien social, perte d’emplois etc…Pour 28% des patients ayant recours à la médecine douce, le besoin de consulter a été plus important durant cette période. Mais le champ d’action est bien plus large, l’OMS recense ainsi plus de 400 pratiques différentes : les médecines douces traitent les maux de tête, les phobies, les maux de ventre, les allergies, les problèmes de peau, le mal de dos, l’addiction, l’insomnie… De véritables problématiques ancrées dans notre temps, accentuées par un contexte anxiogène post covid parfois très difficile pour nombre de français et de françaises.
Seulement 49 % des français se disent bien informés concernant ces pratiques. Cette méconnaissance est renforcée par le manque de formation en faculté de médecine. Comme le souligne le Pr Jean-Yves Fagon* “ Il y a quelques années, il n’y avait aucune formation sur ces sujets. Le rapport de l’AP-HP a probablement contribué au fait que désormais(...)on explique aux étudiants que ces pratiques existent. Mais pour les enseigner, il faut des enseignants, et pour cela, il faut des gens qui aient acquis une expertise. Et ça ne se fait pas du jour au lendemain” Malgré ce constat, nombre de médecins orientent leurs patients vers ce type de soins complémentaires, visualisant dans ces thérapies, des techniques complémentaires . On notait ainsi que 48 % des utilisateurs de thérapies et médecines douces ont consulté suite à la recommandation d’un professionnel de santé. Comprenant qu’un encadrement et un besoin de clarté sont nécessaires pour ce type d’accompagnement, Nadia Cousot et Camille Laroque ont crée la plateforme de prise de rendez-vous en ligne éthique et novatrice.
Ce besoin grandissant de professionnels sur le marché du bien être engendre une nécessité pour les patients de trouver un professionnel adéquat et sérieux. Tour à tour diabolisé ou entaché par des scandales liés à des affaires minoritaires, l’ensemble de ces pratiques subissent des procès d’intention liés majoritairement à un manque de cadre entourant certaines de ces professions.
Conscientes de ce défaut d’encadrement, deux entrepreneuses ont décidé de créer une communauté de praticiens et thérapeutes sélectionnés pour leur probité. Chaque praticien présent sur la plateforme Tibria suit un protocole de vérification et doivent adhérer au code de déontologie de la plateforme, certifiant leur lien complémentaire avec la médecine traditionnelle, et absolument pas supplétif. Les valeurs d'honnêteté et d’éthique portée par la plateforme ont conduit Nadia Cousot et Camille Laroque à se concentrer sur la région Grand Est et suivre une évolution réfléchie. Pour ces deux praticiennes de pratiques complémentaires, respect et qualité prédominent afin de répondre de la façon la plus juste à ses utilisateurs.
Les médecines douces ne se substituent pas à la consultation d’un médecin. En cas de doute ou de problème de santé, consultez votre médecin en priorité.