Spiritualité : nécessité ou artifice ?

L’objectif est que chacun y trouve ses avantages, intérêt ou pas. Elle est, de par sa définition, la qualité de ce qui est esprit, dégagé de toute matérialité. Il me semble que tout humain en est doté. On peut s’arrêter à ça.

Elle devient une activité en intégrant des pratiques, croyances et conduites en lien avec des valeurs nobles ou universelles. C’est la qualité de l’esprit telle que je la conçois et transmets en lien avec mes valeurs les plus hautes.

Une personne qui ne pratique pas de spiritualité mais qui dans sa conduite de vie est dans la bienveillance, le respect, le non-jugement par l’acceptation de l’autre tel qu’il est, l’accueil et on pourrait en citer un tas d’autres… est à mon sens, une personne spirituelle. La quête de spiritualité ne se passe pas à l’extérieur, mais bien à l’intérieur de soi et nulle part ailleurs.

Dans mes accompagnements, que la personne ait une spiritualité consciente ou pas n’est pas le sujet puisque je considère le chemin, une attitude et une philosophie sur ce bout de route que nous empruntons ensemble.

C’est le chemin vers soi. La connaissance, compréhension et l’acceptation de soi amène à l’ouverture toujours plus grande et respectueuse envers les autres. Si je veux contribuer à un monde meilleur, c’est comme ça que je le vois. Et ça commence avec ses émotions. L’émotion est une clé universelle, mais pas celle des autres, les miennes.

Se rencontrer est la spiritualité la plus pure de mon point de vue. J’amène donc au coeur de mes accompagnements des clés de compréhension et de connexion à cette dimension que je la nomme spiritualité ou pas. Ce sont des clés de changement puissantes.