Psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psycho praticien, psychanalyste : nous sommes perdus au milieu de tous ces psys
Qui se cachent derrière ces différentes dénominations ? Et qui aller voir ?
Le psychiatre est un médecin spécialisé dans la santé mentale. Il est expert dans le suivi des troubles mentaux sévères et sa qualité de médecin lui confère des possibilités de diagnostics différentiels. A ce titre, il peut prescrire des médicaments,
Le psychologue s’est formé à l’université durant 5 ans, et a choisi une spécialisation (clinique, du travail, du développement). En plus de son travail d’accompagnement psychologique, il est habilité à faire passer des tests comme les tests relatifs à la haut-potentialité pour donner un exemple.
Le psychothérapeute est un thérapeute qui a suivi une formation en psychopathologie clinique au sein d’un établissement agréé. Un stage pratique de 5 mois est obligatoire pour valider la formation. Le titre de psychothérapeute est réglementé. Seuls les psychologues, les psychiatres et les psychanalystes peuvent prétendre à ce titre.
Le psychanalyste propose un travail d’accompagnement basé sur le conscient et l’inconscient. La psychanalyse a été initiée par Freud et nécessite une bonne connaissance du fonctionnement de la psyché. La formation en psychanalyse se fait dans des organismes privés et il est nécessaire d’avoir soi-même fait une cure analytique de quelques années. Le titre de psychanalyste n’est pas réglementé.
Le psychopraticien accompagne et soutien les personnes en situation de souffrance morale, et les accompagne vers un mieux-être au travers de techniques auxquelles il s’est formé (hypnose, EFT, par exemple). Le titre n’est pas réglementé, ce qui alimente les débats sur son sérieux et son éthique.
Mais attention, une personne souffrant de troubles psychiques graves telles une schizophrénie a obligatoirement besoin d’un suivi avec un médecin psychiatre.
La prise en charge d’un trouble du comportement alimentaire ne peut pas non plus se dispenser d’une prise en charge médicale et d’un soutien psychologique.
La médecine douce, c’est-à-dire les soins prodigués par les personnes qui ne relèvent pas d’une profession médicale, ne peut se substituer au suivi médical, par un médecin. On ne le dira jamais assez.

Quel que soit le soin, psychique ou physique, la relation de confiance est primordiale. On l’appelle l’alliance thérapeutique.
La santé mentale ne peut être prise à la légère : on ne s’improvise pas professionnel de la santé mentale.
Chez Tibria, les psychopraticiens ont tous bénéficiés d’une formation solide autour de la santé mentale, et ils connaissent les limites de leur profession. Ainsi, ils savent orienter la personne vers un autre professionnel de la santé mentale lorsque leur pratique ne leur permet plus un accompagnement efficace et adapté.
Et ça, c’est un gage de sérieux et d’une éthique professionnelle.