

Respirer une odeur stimule les neurones olfactifs qui envoient un courant électrique, un influx nerveux vers le cerveau. Ce message est alors traité par le cerveau limbique qui va analyser et reconnaître cette odeur pour réagir de façon très instinctive : fuir ou rester.
« Chaque fois que j’ouvre mon coffret d’huiles essentielles, il s’en dégage un bouquet d’arômes si intense, que pendant un bref moment, je me sens vraiment unie aux mystères de la nature. »
L’olfaction fait partie des cinq sens. De nombreuses recherches ont montré que les odeurs agissent de manières diverses et variées sur notre physiologie et notre psychisme. L’aromathérapie se révèle salutaire lorsque nous désirons utiliser nos facultés olfactives, latentes en chacun de nous, afin d’obtenir un effet de simple bien-être ou thérapeutique.
>Certainement, chacun et chacune de nous peut se remémorer une odeur le plus souvent de l’enfance évoquant un souvenir important. Cela peut être quelque chose d’odorant dans un environnement, ou un animal et même un être humain.
Nous avons tous notre propre odeur. Aujourd’hui, dans notre société ultra-mécanisée, aseptisée et uniforme, avoir une odeur pour un être humain, peut paraître déplacé, dérangeant voire dégoûtant pour certains. Cependant, personnellement, je me souviens de façon conceptuelle, de l’odeur qu’avait ma grand-mère.
>On connaît et on utilise les huiles essentielles pour leurs vertus multiples. On les utilise plus fréquemment en aromathérapie pour se prémunir d’affections respiratoires, immunitaires, etc… problématiques de sommeil, de stress, etc… en application, par massage, en prise orale, en diffusion ou dans des bains.

Il existe une autre manière d’utiliser ces mêmes huiles essentielles sans consommer du produit, c’est-à-dire en olfaction, uniquement en humant l’huile essentielle.
>Mais pas n’importe comment… Avec une pratique de respiration consciente, il s’agit d’inhaler profondément la senteur choisie en tenant le flacon ou le bouchon près du nez de 3 à 5 fois de la façon suivante : pour chaque respiration, comptez jusqu’à 5 à l’inspiration et de même à l’expiration. La respiration est profonde et doit être pratiquée dans le calme, de façon ample, souple, tout en restant fluide, ce qui demande une certaine concentration. Chacune ayant ses composés et qualités biochimiques particulières, elles possèdent à l’olfaction seule des ressources insoupçonnées !
Alors, « parfumez-vous » aux huiles essentielles : vous participerez à la diffusion de molécules naturelles, bienfaisantes, qui impacteront votre environnement et ne ferez respirer à personne (en premier à vous) du produit synthétique !!!
En coaching, je conseille les huiles essentielles dans mes accompagnements. En séance individuelle, elles ont une place d’honneur dans la pratique du massage intuitif.
Corinne BIEBER-JUNG
Praticienne en psychoénergétique et coaching transformationnel